Quand je regarde ce genre de film je me demande qui ne peut pas aimer ne serait-ce qu’un peu ?
Non je l’avais depuis longtemps en stock et donc je l’ai lancé et je n’ai pas pu l’arrêter. Franchement ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant marré devant une comédie dramatique. Ouais je pense qu’on peut dire ça. Tellement de subtilité dans les dialogues qui caractérisent les comédies 100% américaines, mais par moment le côté totalement débile des parodies us surgit pour donner un mélimélo d’humour à la fois cool, profond, stupide, hilarant, simple et humain.
Certaines scènes sont vraiment sympas, j’adore énormément cette oscillation entre phase de haute voltige comme le premier repas, puis plus basique comme le vanne, entrecoupées de scènes simples et limite émouvantes comme le grand père qui félicite son fils dans la loose, ou lors du décès, le pétage de plomb de Dwayne. On se demande qui est le fou qui a écrit ce scénario tellement il y a de virages scénaristiques, humour, tristesse, joie, légèreté, euphorie, humanité, folie, comédie, drame. ..
Puis tout parait stéréotypé mais en réalité ça ne l’est pas, ça découle d’originalité et de profondeur. Big mention à Steve Carell que j’adore en dépressif à l’allure de prophète. Oh ! Et puis Paul Dano qui ne parle pas ça change.