L'histoire, vraie, est super intéressante, et les personnages attachants. Mais toute la partie juridique est racontée de façon assez foutraque. On ne comprend pas bien toutes les étapes légales car tout est résumé en quelques répliques peu percutantes. Et pourtant le débat national sur les expropriations a fait grand bruit aux Etats-Unis, comme le rappelle bien le film, mais le scénario semble effleurer le sujet sans rentrer dans la complexité ni donner de chiffres concrets. C'est dommage car tout le début est très mignon avec cette femme qui se reconstruit en repeignant sa petite maison en rose, et cette histoire d'amour-amitié avec l'antiquaire du coin. Mais après ces fondations solides on perd le coeur de l'histoire, on ne comprend finalement qu'à la toute fin ce qui est arrivé, et qui continue d'arriver partout aux Etats-Unis, en lisant à l'écran les traditionnels textes de résumé avec photos et vidéos des vrais protagonistes. Ce qu'on en retient : aujourd'hui aux Etats-Unis tout le monde peut se faire exproprier pour un projet privé. Mais comme cette loi est injuste certains états mettent en place des protections légales pour sauver d'autres petites maisons roses.