je n'avais encore rien regardé de bertrand mandico bien que je lorgnais son cinéma depuis un certain temps et c'est une belle surprise, c'est fou comme le beau vient côtoyer le lugubre et ce en un instant. il y a ces scènes, où elle pique les animaux ou bien les photographies avec un flash, filmé du point de vu de l'animal ce qui semble nous viser directement entant que spectateur. lorsqu'elle se livre a sa "taxidermie cinématographique" elle exécute un rituel qui semble lui procurer un grand plaisir, proche de l'extase et c'est d'autant plus vrai lorsqu'un jour un homme lui vient, de la dépouille de sa femme, elle fera de l'art, un moyen de gouter à l'éternité, grâce au cinéma.