La Galice jusqu'à l'hallali
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
En grave dépression post-accouchement, Louisa, 45 ans, doit taire son mal, confinée en clinique puis dans sa grande maison, entre famille et domestiques. L'héroïne équatorienne du film de Javier Andrade a tout pour être heureuse, sans problèmes de fin de mois, riche bourgeoise qui vit dans une propriété opulente à l'écart de Quito, entourée d'une armée de gens dévoués à son service, à commencer par la nounou de son enfance. Le film ne donne pas d'explications au mal-être de Louisa et se contente de montrer son incapacité à assumer son statut social, flirtant dangereusement avec l'auto-destruction, tandis que son entourage la traite comme une patiente à surveiller. Rares sont les dialogues dans ce long-métrage totalement centré sur son personnage principale, incarnée avec une infinie subtilité par Anahi Hoeneisen, qui a par ailleurs coécrit le scénario. Ce portrait psychologique, quasi minimaliste, propose, à une ou deux reprises, de brusques échappées vers le fantastique, tendance que le film aurait pu accentuer pour lui donner davantage de densité qu'il en a car son côté répétitif nuit à l'intérêt, même sur une durée limitée à 85 minutes. Lo invisible a été choisi pour représenter l’Équateur à l'Oscar du meilleur film international 2023.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)
Créée
le 16 oct. 2022
Critique lue 20 fois
Du même critique
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
79 j'aime
5
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
74 j'aime
14