Les films asiatiques ne sont pas que arts martiaux et dramas...
Toujours dans un silence traditionnel, on entame Locataires comme une ode. On assiste au rituel particulier du personnage mâle principal, tout en se demandant où est ce que l'on a atterrie en Orient. C'est avec finesse qu'est introduit le personnage féminin, même si sa condition n'est, tout au contraire, pas du tout sereine. La raison de sa fuite avec notre héros ne l'est pas non plus.
Cette oeuvre c'est ceci : des moments brutaux abordés avec calme comme si c'était une habitude, une bien vilaine habitude. Les Locataires éphémères des lieux que l'on arpentent avec eux sont exposés comme des livres ouverts sur la vie de leurs habitants.
On y apprend la légèreté face aux événements de la vie, même si ceux qu'on décidé de vivre nos 2 protagonistes sont loin d'être ordinaires. On y apprends, à mes yeux, l'égalité homme femme et les faiblesses de chacun.
Et encore une fois, l'amour, l'amour et l'AMOUR.