I AM LOCKED
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Dès les premières minutes du film, lorsque nous prenons place à bord du 4x4 BMW d'Ivan Locke, directeur de chantier censé déverser sur un site des milliers de tonnes de ciment pour construire les fondations d'un gigantesque gratte-ciel, nous comprenons très vite que l'on ne sortira jamais de ce face à face poignant.
Tel une mouche enfermé dans l'habitacle de son véhicule, nous écoutons secrètement les conversations téléphoniques sur haut-parleur qu'il enchaine les unes après les autres. Le ton est grave, l'ambiance est lourde. Il est tard, la nuit est tombée et la fatigue se fait ressentir mais malgré cela, Ivan garde le sang froid et semble prêt a assumer ses actes. Il n'y a ici pas de demi-mesure. Soit on accroche, soit on décroche rapidement.
Une fois enfermé avec lui, impossible d'en ressortir car la voiture ne s'arrêtera qu'au bout de 1h30, le temps d'un parcours en autoroute jusqu'à sa destination finale. On arrête pas de se demander ce qui le pousse a prendre une telle décision, de tout risquer, sa vie, sa famille, sa carrière, pour régler un problème auquel il ne semble pas tenir. Sûrement de la fierté me direz-vous pour donner une meilleure image au nom des Locke, sali par celle d'un père bon à rien qui l'a abandonné avant sa naissance. Alors bien sûr, assis à ses cotés, nous n'avons d'autres choix que de nous mettre à la place d'Ivan Locke et de nous demander quels auraient été nos décisions face à une telle situation.
Je ne suis pas sûr que l'on puisse adhérer au film de la même manière si l'on est un homme ou une femme. Un homme pourra je pense plus facilement s'identifier au personnage, se poser des questions et espérer comme Ivan pouvoir tout arranger, prouver que malgré tout, rien ne va changer et qu'on pourra retrouver une vie normale comme si de rien était. Malheureusement, "la différence entre jamais et une fois, c'est la différence entre le bien et le mal" !
Créée
le 14 août 2015
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