C’est une réalisation du japonais Jun'ichi Satô avec son compatriote Tomotaka Shibayama. Le scénario a été écrit par Mari Okada.
L’histoire va nous conduire auprès de Miyo Saaki qui, grâce à un masque, a la capacité de se transformer en chat. Le scénario peut paraître fou dit comme ça, mais cela marche super bien. La partie romance se marie bien avec le fantastique. Ils viennent se nourrir mutuellement pour avoir un tout logique et cohérent.
Le concept autour du chat est bien exploité. J’avais peur que ce soit pervers d’avoir une collégienne voulant être en chat pour se faire caresser et dormir avec son amoureux secret. On sait que les Japonais n’ont pas de limites à ce niveau-là. Cependant, ce n’est heureusement pas le cas. On va voir la frontière entre le monde des chats et le nôtre. La voir transformée est divertissant. Cela donne une autre facette pour apporter de la richesse. Le vendeur de masques mi-homme mi-chat permet d'avoir un côté assez fun dans un premier temps, puis il arrive à rajouter des notions plus dramatiques.
C’est donc le côté complet de Loin de moi, près de toi qui va ressortir. L’exploitation de la corde sensible avec la romance inavouée entre Miyo et Kento est émouvante. La timidité de cette jeune fille est si touchante. En parallèle, le monde des chats va être totalement fou, surtout quand on va s’aventurer dans la partie plus fantastique. C’est un petit rêve qui nous est offert, surtout si vous adorez les félins. L’atmosphère globale va être très drôle et agréable. Le tout-va être porté par de sublimes dessins et des musiques se mariant parfaitement avec l’ambiance.
Les personnages sont donc attachants. Au-delà de Miyo et Kento, c’est tout ceux gravitant autour qui vont apporter une grosse valeur ajoutée. Celle qui va réellement faire la différence est la belle-mère. Au départ, elle n’est qu’un élément rapporté, mais finalement son côté attendrissant prend aux tripes. L’amour qu’elle démontre pour son chat est si beau. Cela vient sublimer le message porté par Loin de moi, près de toi.