Effectivement on pourrait se dire que le film accumule de manière un peu lourdingue les clichés sur l'adolescence et se concentre sur une histoire d'amour inintéressante.

Certes, mais il faut avouer que le film, malgré des clichés, se base sur une vraie jeunesse existante. Eh oui, la jeunesse qui dit souvent "trop pas" "j'avoue" "tepu" est réelle, la jeunesse et ses histoires inintéressantes (Lola et son ex là, c'est du vécu pour beaucoup de ces jeunes là à mon avis, à savoir meilleur ennemis et trois semaines après on redevient copain), la jeunesse qui prend un pétard de temps en temps à des soirées où le but est de se foutre une mine.

Affligeant mais concret, et de ce fait le public parle au public qu'il vise.
Le film aborde en premier lieu l'histoire d'amour (soporifique) de Lola et de son meilleur ami (un débile avec une coupe technonik) Maël, mais parle aussi de sujets variés tel que la drogue (pas trop cliché pour le coup avec le personnage de Jocelyn Quivrin pas moralisateur), le sexe, les amis, la famille etc... donc des sujets classiques pour ce genre de film.

Le casting est plus ou moins convaincant, le monde adulte est crédible (Marceau, Astier, Quivrin) alors que celui de la jeunesse (au centre du film donc) l'est beaucoup moins...
La bande-sonore use de musique jeune pas toujours adapté (l'utilisation de la reprise de la reprise de everybody's got to learn sometime par exemple) à la situation mais ça fait jeune donc pas besoin de se casser trop le cul.

Un film donc moyen, pas affligeant en soi, mais moyen. La jeunesse du film est (malheureusement) celle qui existe de nos jours. Je ne me reconnais pas dedans personnellement mais le film ne me choque pas par son invraisemblance dans les situations généralement.

PS: Enfin si là un truc me vient, la situation des familles de tous ces ados est un peu excessivement parfaite niveau financier. Du coup on a une jeunesse qui dans les faits n'est pas invraisemblable mais c'est dommage d'avoir que des fils ou filles de riches vivant dans de grands appartements parisien.
Ordos
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le 20 déc. 2011

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