De la MRD et j'suis pas MDR...
J’ai vu LOL pour la mauvaise raison suivante : j’étais persuadée que c’était une daube et en le regardant, je n’en attendais rien de plus qu’une simple confirmation. J’ai lancé « ça » (et c’est le terme qui convient) en me disant « Au pire, je ferais une petite sieste si ça devient trop ch…ennuyeux ».
Alors résultat, c’est bien une daube sans nom, par contre, j’ai pu faire une croix sur la sieste, tellement le film a réussi à m’agacer dès les premières secondes, et j’en suis ressortie complètement énervée.
Mais quelle bouse, c’est affligeant ! Des adultes qui se comportent comme des ados, prônent un féminisme à deux balles cinquante tout en tirant sur un pétard pour faire « cool »… Tout ces petit(e)s merdeux et merdeuses juste insupportables... Lola, le personnage principal donc, qui enchaîne les réflexions philosophiques digne des emballages des papillotes de Noël et les pseudo-crises d’ado rebelle (à son âge, je parlais comme ça à ma mère, je me prenais une baffe et j’retournais gentiment faire la vaisselle)… Ces bourgeois-bohèmes, comme on les appelle maintenant, c’est en eux que doit se reconnaître une génération ? Mais qui vit comme eux ??
Bref, en regardant les soucis de pauvres petits enfants riches (et ça vole haut. De « Maman veut pas me prêter son cashmere » à « Papa veut pas que j’ai une guitare »… Passez-moi un kleenex, je pleure…) j’ai eu l’impression de n’avoir, non pas une dizaine, mais une trentaine d’années de plus qu’eux et l’envie m’est venue de me changer en vieille réac, d’envoyer tout ce p’tit monde, parents compris, en pension avec une claque et un besherelle (non parce que les « teu-pu », « casse les couilles » etc . toutes les 30 secondes, c’est à vous faire regretter la surdité).
PS : Attendez-vous à des envies de meurtres sur les pintades mère et fille dès les dix premières minutes du film en les regardant, effaré, massacrer allègrement « You can’t always get what you want » des Stones…