C'est pas parce que c'est réalisé par Jacques Demy, à une époque qui appelle généralement à la bienveillance critique, que la médiocrité est pardonnable. À mon humble avis, je viens de voir une daube, une daube rétro qui dépayse quelque peu, certes, mais une bonne daubasse quand même. On est assommés par des dialogues creux, artificiels et débités sans conviction, des interprétations agaçantes (la palme revenant au personnage potiche d'Anouk Aimée), une histoire qui s'emmêle les pinceaux et des situations et des enjeux bien ennuyeux.
C'est simple, j'en avais tellement rien à faire de leur sort que j'ai arrêté 15 minutes avant la fin (que l'on voit venir à des années lumières).
Hormis des jolis plans que l'on doit surtout au cadre, joli de base, et la beauté d'Anouk Aimée (la plastique étant ce qui la sauve dans ce film), je n'ai pas vu l'intérêt de cette œuvre pour midinette très mal jouée.