Lola c'est elle, celle qui danse à l'Eldorado. Lola élève Yvon, son jeune fils. Elle sort avec un américain en chemise blanche. Un beau jour, elle rencontre par hasard Roland, un ami d'enfance qui s'avoue amoureux d'elle. Mais Lola attend le père de son fils, Michel, parti depuis sept ans.
Lola, ce sont des chemins qui se croisent. C'est le hasard au cinéma, c'est une comédie romantique à l'américaine. Lola, c'est l'élégance rare d'un noir et blanc, de plans rapprochés tellement Nouvelle Vague, c'est un long métrage au rythme irréprochable qui monte en crescendo jusqu'à la séquence mythique des départs: c'est la septième de Beethoven qui nous entraine, et c'est Lola qui se retourne pour voir partir celui qui l'aime sans un regard.
Lola, c'est cette rêveuse amoureuse d'un homme qui l'a quittée, une grande nostalgique aux yeux de biche qui font fondre Roland, ce taciturne amoureux d'une étoile qui le rejette. Lola, c'est l'amour à tous les coins de rue. C'est cette petite fille et l'américain, lors d'une fête foraine, vague écho à l'histoire de Lola et son grand blond plus âgé qu'elle. C'est cette petite fille qui tombe sur Roland dans une librairie, c'est cette petite fille qui veut être danseuse, qui tombe amoureuse et qui décide de partir comme son aimé, chez l'oncle Aimé pendant que Lola fait un choix de vie entre deux hommes que tout oppose.