L'histoire commence avec Cady (Lindsay Lohan), une sorte d'Eliza Delajungle ayant vécu une bonne puberté (même si elle a une peau dégueulasse) qui rentre donc pour la première fois de sa vie au lycée. Prude, innocente, complètement stupide, il est difficile de croire qu'une gamine ayant passé 16 ans sur un autre continent soit aussi incompétente en termes de relations sociales. De là, à dire que les africains sont des arriérés dans la savane, il n'y a qu'un pas. Mais c'est parce que ses parents sont hyper protecteurs et qu'ils ont choisis de lui faire l'école à la maison. C'est du racisme ordinaire, ma bonne dame, tout simplement.
L'essentiel c'est Rachel McAdams.
Parce que dans cette mini-société cruelle, la reine des abeilles, c'est la blonde et perverse Regina George. Une psychobitch de classe internationale toujours suivi par deux demeurées de services prêtes à tout pour recevoir ses faveurs. Un peu comme Lucius Malefoy. Regina est diabolique, machiavélique et forcément l'ennemi juré de la brune, Janis. La brune utilisera donc la rousse pour foutre la honte à la blonde. Avec une infiltration qui ferait rougir Solid Snake, Cady s'intègre dans le groupe des plastiques et elles parlent maquillage pendant une heure.
Un film drôle, intelligent, parfois osé, bien foutu et qui aurait pu devenir une référence du genre avec un tout petit peu d'effort pour sortir du consensuel. Toute la troupe du Saturday Night Live de l'époque squatte allègrement les seconds rôles (avec Tina Fey, prof de math et scénariste du film, et Amy Poehler, la crazy milf péroxydée, en têtes de gondole) et le film est un terreau de futurs stars : Lindsay bien sûr mais encore plus Rachel McAdams, Amanda Seyfried ou Lizzy Caplan.