Terminakira
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le 10 nov. 2012
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Le dernier film que j’avais vu sur le voyage dans le temps au moment de la sortie de Looper, c’était Donnie Darko, et j’avais été marqué par ce film et les questions qu’il soulève.
Looper se situe dans un autre genre, mais le sujet de base est le même : le temps et ses paradoxes.
Certains y verront un énième film d’action essayant de se démarquer par un concept original mais mal exploité, et ils louperaient quelque chose. On prend un certain plaisir à retrouver le Bruce Willis de la belle époque de «Sixième Sens» ou «Incassable», un Bruce Willis magistral et émouvant, bien loin des navets auxquel il se cantonnait a l'époque.
Joseph Gordon-Levitt apporte beaucoup en jouant le personnage de Bruce Willis jeune, et on sent bien qu’il a passé du temps à imiter son partenaire. Le maquillage aidant, Gordon-Levitt est transformé, peut-être même un peu trop, on ne le reconnaît quasiment pas.
En exploitant le concept du voyage dans le temps d’une rare façon, le film apporte l’air de rien une réflexion très profonde sur le Bien et le Mal, la liberté, on ne sait plus qui est gentil, qui ne l’est pas, c’est déstabilisant !
On est également parfois un peu perdu, ne sachant plus si l’action se situe dans le présent ou le futur, mais ceci est voulu par Rian Johnson, qui signe avec ce film le véritable début d’une carrière assurément prometteuse.
La fin du film est surprenante, mais je ne vous en dit pas plus.
(critique rédigée en 2013)
Créée
le 16 août 2018
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