"Those who know don't care and those who care don't know."
Bon mais trop long... Un film nuancé en fait. Quelques bonnes allusions (celle de "Home Alone", bien que totalement inutile, m'a fait sourire ; le fait que Cage appelle "fils" le personnage incarné par son vrai fils), mais je ne sais pas vraiment quoi penser de toutes ces réutilisations un peu clichesques de musiques connues (du Tchaïkovski et l'hymne national pour la Russie ; Jingo Bell pour Noël ; Allelujah pour une scène un peu sentimentale)... Le côté froid et hermétique du quotidien du protagoniste est certes bien rendu, mais a tendance à déteindre sur l'oeuvre. J'avoue donc que pour le coup, bien que proposant comme à son habitude une intrigue particulièrement originale, Niccol m'a un peu déçu : le film est bon en soi, très bien découpé, la photo bleue métallique est sublime, le thème abordé est d'actualité et dénonce pas mal de choses, mais c'est peut-être trop dans le dialogue et la longueur. Peut-être que ça aurait pu être fait autrement, ou peut-être que c'est simplement moi qui ai des goûts de chiottes. Après tout, c'est exactement le genre de films que les gens aiment alors...