Escape from là
Des années, 1996 en fait..., que je n'avais pas vu ce très mauvais souvenir effacé à jamais de ma mémoire sans véritable succès puisque l'image du surf sur Tsunami et des deltaplanes armés...
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le 10 juil. 2013
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Au départ, quand j'avais vu ce film en salles, je me suis demandé ce qui franchement, avait pu pousser John Carpenter à donner une suite 15 ans après à son mythique de chez mythique New York 1997, film symbole de la pop-culture, dont le héros est un rebelle individualiste devenu l'idole de toute une génération. Snake Plissken reprend donc du service, toujours incarné par le charismatique Kurt Russell, sanglé dans un long manteau de cuir du plus bel effet (qu'il ne garde pas longtemps hélas), il est encore question d'un président qui cette fois perd sa fille réfugiée auprès d'un révolutionnaire régnant sur une horde de barbares et préparant un coup d'Etat, Snake doit la retrouver dans un L.A. dévasté et détaché du continent par un séisme, sorte d'Alcatraz des anti-politiquement corrects au sein d'une Amérique devenue ultra puritaine et réac (vous me direz que ça l'est un peu déjà).
Au vu de ce pitch, j'ai pensé que Big John faisait un peu de resucée, les personnages n'innovent pas vraiment, Buscemi reprend le rôle de Borgnine, Corraface celui de Isaac Hayes, et Valeria Golino celui d'Adrienne Barbeau... en gros, il reprend les mêmes figures imposées et à peu près les mêmes éléments, le film ne m'avait donc pas tellement convaincu, malgré un très beau casting, un plus gros budget (50 millions de dollars en 1996), et de bonnes intentions. Pire, je trouvais que Kurt dévoyait son rôle de cowboy futuriste dans une succession de scènes hilarantes.
Et puis après d'autres visionnages, je trouvais au final que c'était pas si mal, c'est une sorte de western post-apo mâtiné d'une dose de dérision et de satire sociale où l'on retrouve l'esprit rebelle de Carpenter qui tel un miroir déformant, montre les moeurs de ses compatriotes avec pas mal de cynisme, à prendre au dixième degré bien évidemment. Le divertissement reste très correct même s'il manque une vraisemblance, ce qui faisait la force de New York 1997, car le savoir-faire de Big John est quand même là, mais la fascination du modèle en moins. J'ai peut-être surnoté je sais pas, la note pourra changer en cas de revisio.
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Créée
le 4 juin 2019
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4 commentaires
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