Dans la périphérie de Medellin, un groupe d'adolescents, pratique les arts de la rue. Pas de violence dans Los nadie, si ce n'est au loin, avec le son de déflagrations à moins que ce ne soient des pétards. Les jeunes décrits par le film ressemblent à beaucoup de ceux déjà entrevus dans d'autres long-métrages latino-américains. La fable est urbaine, un peu punk, beaucoup rebelle avec pour rêve principal celui de voyager, de préférence vers le sud du continent. Qualités du noir et blanc dans un grand souci documentaire mais narration hachée et banale qui refuse toute dramatisation, malgré le contexte. Se laisse voir sans véritable fièvre.

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le 21 mars 2017

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