C'est notre patience qui aura été mise à rude épreuve.
Premier long-métrage de la part de Michael Greenspan, avec Lost Identity (2011), il bénéficie légitimement d'une exploitation en DTV et ce, dans l'indifférence générale. Avec un budget infinitésimal et une intrigue qui tient sur un papier de chewing-gum, on est surprit d'y retrouver l'Oscarisé Adrien Brody, que vient-il faire ici, était-ce pour rendre service ou pour arrondir ses fins de mois ? 90 minutes durant lesquelles, on suit l'errance d'un type pour le moins banal et que l'on retrouve dès le début du film à l'intérieur d'une voiture accidentée, coincé à l'intérieur et amnésique (il ne se souvient plus de son identité ni ce qu'il vient faire là), pendant près de 45 minutes on doit supporter ses gémissements à l'intérieur de l'épave d'où il ne parvient pas à s'extraire. A coups d'hallucinations et de hurlements, tout est réunit pour faire passer le temps, mais manque de chance, on s'ennui ferme. Une fois sortie de l'épave, ce brave homme va continuer à user de notre patience, ne pouvant pas marcher, c'est en rampant qu'il va tenter de trouver de l'aide, entre-coupé de flash-backs, on finit enfin par découvrir les causes de l'accident, pour cela il aura fallut attendre une bonne heure et c'est notre patience qui aura été mise à rude épreuve.
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