Someone you love
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Lost in the white city est de ces films introuvables, qu'il m'a fallu acheter matériellement pour le regarder, ce que, soyons honnête, on ne fait plus. C'est à quel point je voulais mettre ma main dessus. De base, ça partait d'un amour pour Bob Morley qui n'avait rien de très intellectuel.
Mais pas un seul instant je regrette d'avoir autant galère pour mettre ma ma main dessus ; ce film est un ovni. Prenant place dans le conflit Israélo-Palestinien, l'ambiance est flou et tendue, poussant toujours le spectateur à se demander ce qu'il regarde réellement. Personnellement, tous les personnages me faisaient grincer des dents, c'était une agression constante de mes sens, incapable de savoir à quoi me rattacher. À qui faire confiance, qui a raison, qui a tort, qui explosera en premier, à qui la faute ? Dans une relation déchirée et bancale, on retrouve toutes les craintes et la complexité de la situation dans laquelle se trouve leur ville. La paranoïa des autorités qui a rendu les citoyens blasés nous fait oublier le danger immédiat sans pour autant qu'on se sente rassuré.
Je regarderais Lost in the White city à nouveau, pour comprendre, comprendre un peu mieux. Parce que dans la ville blanche, on devient rapidement sourd et aveugle, incapable d'analyser ce qui se passe, acceptant tout ce qu'on nous tend sans question.
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Créée
le 19 mai 2019
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