L'angoisse. Constante.
Ryan Gosling nous emmène à la visite d'un couloir démesurément sombre dont la sortie, représentant l'espoir, n'est qu'un petit portillon exigu. Je me suis engouffré dans ce tunnel sans savoir à quoi m'attendre et fut surpris par la la diversité qu'il m'a offert. Grand amateur des univers sous tension tel que celui de Gaspard Noé, j'ai pris le temps et me suis laissé bercer par mon voyage entre ces murs étroits.
Le début de mon expédition fut très sombre et emplie de doutes. Des personnages intrigants et décrits partiellement. Des éléments surnaturels bien que réels comme des lampadaires à demi immergés. L'intrigue est renforcée.
Une vague d'espoir surgit alors, on pourrait croire à un amour naissant. Puis la houle s'arrête de nouveau. Tous les héros se trouvent désormais pris au piège. Les issues semblent restreintes.
BOOM
Le dernier dixième du film est chromatique, intense et véloce. Le tout est accompagné d'une bande son originale signée Johnny Jewel & Chromatics qui vaut vraiment le détour. En bref, une excursion déroutante, un bijou d'esthétisme sublimé par un univers musical soigneusement choisi.