"On cherche tous une vie meilleure quelque part"... Ah, Ryan Gosling a réussi à toucher mon coeur d'artichaut, trop sensible aux dénonciations métaphoriques de la société émises par un ténébreux poète les soirs de pleine lune. Shame on me. Mais, quand même, y aurait-il quelque chose à redire des décors, de la bande originale ou de la photographie de Benoit Debie? Ce n'est pas mon avis absolument pas objectif qui se prononcera. Le psychédélisme dérange, certes, mais hypnotise.
Le film nous plonge dans le cauchemar d'un enfant qui, pour sauver sa maison, doit se libérer des éléments hostiles alentours. C'est une quête universelle d'évolution et d'apprentissage, un garçon qui grandit pour mieux s'émanciper. Mais il se heurte à une ville charismatique, dotée d'une âme, si incarnée qu'elle en devient un personnage à part entière et pourtant marginalisé.