Juste après avoir vu La tortue Rouge de Michaël Dudok De Wit au festival d'Annecy en juin, j'ai pu aussi voir Louise en hiver en avant première avec la présence du réalisateur. Contrairement à la tortue rouge, ça n'est pas un film que j'attendais particulièrement. Malheureusement pour lui, la comparaison s'est faite toute seule dans ma tête et pas à son avantage.. Effectivement, un film contemplatif dans un rythme lent, d'un personnage qui se retrouve seul (ou presque) au bord d'un plage, isolé du reste du monde et qui vit simplement; un film avec très peu de dialogues mais tout de même un peu (et dieu merci, heureusement parce que celui-ci en avait besoin). Oui, les éléments de comparaison sont présent, qu'on le veuille ou non.
Mais qu'en est-il du film en tant que tel ?
Je pense que les ambitions de ce film sont modestes et qu'il tient ses promesses. De la poésie, un personnage attachant, un soupçon de philosophie d'une personne âgée qui n'attend plus rien de la vie mais qui arrive tout de même à se faire gentiment surprendre et voila. Oui, c'est horrible mais je me suis assoupi un petit moment pendant la séance et c'est très rare. ça n'est pas un mauvais film, mais pas un excellent non plus. Il faut aimer le contemplatif, ne pas être trop exigeant et peut être ne pas avoir vu la tortue rouge...
Dans tous les cas, Louise, malgré que tu sois un pantin en 3D, nous t’apprécions. Tu es touchante, pas prétentieuse et certes, pas hyper intéressante mais on te respecte et tu as tout de même gagné notre sympathie.