Même si toutes les histoires ne se finissent pas bien, si tous les pots ne retrouvent pas forcément un couvercle, le dernier quart d'heure procure suffisamment de conclusions attendues (espérées) réalisées avec suffisamment de maîtrise pour qu'on ne puisse s'empêcher de s'émouvoir. On rit donc, et on pleure aussi : c'est la vie, en fait – idéalisée, magnifiée, simplifiée, mais elle nous ressemble au fond.
Le plus grand des miracles qui surviennent dans ce film de Noël est bien l’incroyable synergie entre ces histoires parfois tendres, pathétiques ou farfelues, qui fait qu’on adhère immédiatement, qu’on accepte avec un plaisir coupable les tumultueux arrangements entre ces êtres crédules, faibles ou passionnés qui se télescopent, s’unissent et se désunissent dans une étonnante valse hésitation. Une réussite formelle combinant avec une certaine malice la force de persuasion des grandes romances et la magie de Noël. Le casting parfait et la partition délicieusement ronflante font le reste.