Le film de Noël que je (re)vois en cachette

Rien ne va avec ce film ! Déjà quelle étrangeté d'écrire une critique sur un film de Noël ... Au mois d'août ! Sa forme fait palement penser à un film de Lellouche par ses croisements de personnages n'ayant peu en commun mais se regroupent autour d'une même thématique. Ici c'est Noël et des situations sentimentales plus que hasardeuses qui trouveront grâce par le fameux esprit de Noël !

Voilà pour le décor. Rien de bien palpitant

Avec des décors ressemblant à un film promotionnel de l'Office de tourisme de la ville de Londres et des dialogues aussi plats qu'un pédiluve en plein confinement, ce n'est franchement pas une réussite. L'insignifiance de Rowan Atkinson (M.Bean) démontre le besoin de remplir une affiche promotionnelle (comme si Liam Neeson ou Hugh Grant ne suffisent pas). Pourtant son gag était bien senti mais pas si marquant qu'on en redemande pour caler notre faim de burlesque.

Pourtant ce film ne méritait pas une si mauvaise note. Dans le rayon des films qu'on n'assume celui-ci serait bien mis en évidence. L'exagération de certaines scènes ou de personnages peu conventionnels fait de ce film une satire (gentille, je l'accorde) des stéréotypes du genre. Le personnage d'un chanteur ringard incarné par Bill Nighy assez extravagant offre des blagues bien senties sur le show biz britannique. Trèves d'excuses ce film est loin d'être une pépite du 7eme art mais je l'aime bien et puis c'est tout. Un rythme bien soutenu, de l'amour à faire lasser les Beatles et un grand sourire dans la scène de l'aéroport !

Bref même au mois d'août par grande canicule je me suis laissé tenter par ce nanard à l'eau de rose.