Le début (et la fin) du film nous montrent des images de retrouvailles de voyageurs de tout âge et de toute condition à l'arrivée de l'aéroport d'Heathrow (Londres). Une voix off (qui est celle de David/Hugh Grant) commente ces images en disant que "à chaque fois qu'il se sent triste, il pense à cet amour simple et naturel que ressentent tous ceux (enfants, amis, amoureux...) lorsqu'ils se retrouvent après un voyage dans un aéroport". La voix ajoute que tous les messages laissés par les victimes du 11 septembre à leurs proches furent des messages d'amour et non de haine. Ce commentaire donne le ton général du film qui est censé se passer un mois avant Noël et raconte les histoires d'amour croisées de ses divers et nombreux personnages.
L'épilogue, qui se place un mois après, nous montre comment se sont nouées et dénouées les histoires d'amour des protagonistes.
Critique
Gentillette comédie romantique carrément décevante au regard du casting et des antécédents du réalisateur. Sans toutefois rejoindre la critique au vitriol que fit Will Self de ce film : "La plus malsaine et grotesque manipulation des sentiments de l'audience de cinéma depuis Le triomphe de la volonté de Leni Riefenstahl", ce qui est tout de même légèrement excessif et fait trop d’honneur à un film qu’on oublie sitôt après qu’on l’ait vu, je n'y ai pas trouvé beaucoup d'intérêt même si j'ai ri (ou plutôt souri) à certaines répliques (en particulier celles d'Hugh Grant qui, quel que soit le navet dans lequel il joue, est toujours irrésistioble) ou apprécié le jeu d'un acteur de 10 ans, Thomas Sangster, dont la maturité m'a stupéfié. Ce même jeune acteur est aussi musicien et c'est lui-même qui joue de la batterie dans le film. Pour ce rôle, il a été nominé pour un "Golden Satellite Award" and "Young Artist Award ». Malgré son jeune âge, Love actually était son 7ème film ! Accessoirement, il s'avère aussi être un cousin de Hugh Grant. Malheureusement, et cela on le sait depuis longtemps, quelques bons acteurs mis ensemble ne suffisent jamais à réaliser un bon film si le scénario est inexistant (ou, dans ce cas, insuffisant).