Love Addict par pierrick_D_

Gabriel,publicitaire surdoué,perd son boulot car c'est un dragueur compulsif qui s'envoie tout ce qui bouge,y compris la femme et les filles de son patron.Pour lutter contre cette addiction,il se fait coacher par Marie-Zoé,psychologue azimutée rayée par l'Ordre des Médecins après avoir provoqué des drames avec ses méthodes irresponsables.Que croyez-vous qu'il arrivât?Ceux qui pensent qu'ils vont tomber amoureux et finir ensemble ont gagné le droit de ne pas regarder le film,ce qui est un cadeau appréciable.Parce que pour en arriver là il faut subir 90 minutes de vide absolu et d'ennui mortel qui semblent durer un siècle.Le réalisateur Frank Bellocq est une sorte de sous-doué qui ne sait ni filmer ni raconter une histoire,et le scénario qu'il a écrit avec Daive Cohen,un des auteurs attitrés des films avec Kev Adams,est d'une nullité à peine imaginable en plus de plagier de façon éhontée "Tu veux ou tu veux pas?",film de 2014 avec Sophie Marceau et Patrick Bruel qui était déjà une catastrophe assez conséquente.Personnages stupides et sans épaisseur,rythme soporifique,absence d'action et de progression dramatique,humour qui ne fait pas rire,c'est le marasme total.Les acteurs livrés à eux-mêmes tentent avec plus ou moins de bonheur de coller les rustines mais c'est sans espoir.Sinon Kev Adams est plutôt à l'aise en séducteur invétéré et Mélanie Bernier fait valoir son énergie et son charme acidulé en psy déjantée.Marc Lavoine,complètement mistcasté,est atrocement mauvais dans un rôle qui ne lui va pas du tout.Il y a une belle galerie de seconds couteaux comprenant Stéphane Debac,Claude Perron,Julie Gayet,Guy Lecluyse,mais ils ont trop peu de temps d'antenne pour exister,seul le toujours excellent Eric Naggar tirant son épingle du jeu en patron ulcéré par le comportement de son employé.Comme c'est produit par la Metropolitan Filmexport des frères Hadida,il y a du lourd côté international avec la présence de l'italienne canon Sveva Alviti,Dalida en personne,et d'un Michael Madsen qui devait être défoncé au moment de signer son contrat.Apparemment il l'était aussi au moment du tournage.