Rester confiné entre quatre murs ça commence à bien faire ! Après sept années d'isolement forcé pour cause de fin du monde - astéroïde/ irradiation/ pandémie... (barrer les mentions inutiles) - Joël ressent comme un grand (co)vide et a très envie d'abandonner ses camarades bunkerisés. De prendre la poudre d'escampette direct à travers champs. Et tant pis s'il se fait boulotter par un de ces monstres qui occupent désormais le terrain. Plutôt la liberté dehors quoi qu'il en coûte que mourir dedans à petit (couvre)-feu...
Mais comme on le comprend ! Vas-y Jojo, barre-toi et fonce ! Au diable les protest(attes)tations de tes coéquipiers. On n'a qu'une vie, bordel, et on est tous derrière toi ! Prends ton arbalète, ton masque et ton courage à deux mains et hop, à toi la vraie vie !
Bon, le voilà sorti. Mis à part quelques mutants (indiens / brésiliens ?) mal embouchés, la Terre est plutôt fun débarrassée de 95% de l’humanité/immunité. La balade est même l'occasion pour Jojo de se faire des nouveaux copains : un chien extra (Zénéka), une robote très cool et même un baroudeur (de plus ou moins de 55 ans) et sa fille. Mais s'il veut retrouver sa dul(vac)cinée, elle aussi coincée à une quarantaine de kilomètres, pas de temps à perdre il y a encor(ona) du chemin à faire et des embûches/contrôles à éviter...
Avis :
Le film n'a rien d'extraordinaire, il emprunte sur la forme comme sur le fond à nombre de productions survivalistes de ces dernières années (Zombieland / Réanimation /Annihilation…) mais il contribue à sa manière à nous faire prendre un bon bol d'air et à rêver que nous aussi, un jour, on finira par sortir de notre bunker.
6/10 +
(Sur Netflix)
Papier écrit le 23 avril de l'an II du confinement