Un bon film pour passer le temps
Rien d'autre à faire aujourd'hui, je vais au ciné avec une amie, voir Love et autres drogues. Moyennement convaincu, mais pas dérangé non plus, d'autant que j'ai la fameuse carte illimitées.
C'est une comédie romantique? Oh nan, ça va être gnan gnan comme d'hab... C'est ce que l'on peut se dire à première vue. Pourtant ça va un peu plus loin.
La première heure est pleine de clichés. C'est pas mauvais pour autant, c'est bien filmé, bien joué, bien monté, mais ce n'est pas nouveau. Un coureur de jupon, jeune, arrogant, beau gosse séduisant, emballe tout un tas de nanas pour arriver à ses fins : se faire du blé en bossant pour une grande industrie pharmaceutique. Mais une de ces filles va le faire miraculeusement changer, puisqu'elle est différente des autres (bah oui, bien évidemment, pardi), et qu'ils vont tomber amoureux.
En revanche, la deuxième partie du film est plus intéressante. On a une réflexion un peu plus poussée sur l'amour que l'on peut avoir pour l'autre, et où sont les limites de cet amour. Pour ne pas trop spoiler : la jeune femme est atteinte de la maladie de Parkinson, malgré son jeune âge...
Un petit mot sur l'humour... Je n'ai pas beaucoup ris. Ce n'est pas une grosse marade, ce n'est pas lourdingue, et finalement ce n'est pas plus mal. Mais pour moi, ce n'est pas vraiment une "comédie" romantique.
À voir donc, surtout pour cette deuxième partie, moins conventionnelle, même si bien évidemment vous n'échapperez pas à l'habituel happy end.
Un bon moment en somme, même s'il ne figurera sans doute pas dans mon top 10 des films de l'année.