Love Hunters, car oui, les frenchies ont encore eu la bonne idée de changer le titre déjà anglais d'un film en un titre toujours aussi anglais...
A ce détail près qu'ici, ce nouveau titre a participé à mon envie de découvrir ce film, que j'ai beaucoup apprécié.
Le premier long métrage de Ben Young s'avère malsain, très efficacement réalisé et rythmé, à la tenson formidablement amené et sans discontinue.
Des montagnes russes : d'espérance aux désillusions attendent les spectateur et personnages dans une œuvre au message pertinent et percutant.
Love hunters ne se résume qu'à son concept et parvient à le faire oublier tant la mise en scène dérange, s'attardant avec pertinence où il faut, quand il faut, sur ce qu'il faut.
Servi par des acteurs dont l'on retiendra un trio principal qui excellent par leurs performances étonnamment subtiles.
Des situations aux dialogues, des regards aux intonations, ils amènent une crédibilité nouvelles à des scènes qui auraient facilement put être considérés comme ridicule.
Le film use avec pertinence du hors-champ caméra en posant le cadre de manière à jouer sur les attentes du spectateurs et par la même, à en susciter.
De plus, le(s) personnage(s) étant souvent incluent dans le hors-champ caméra, il représente une menace invisible qui ne laisse aucun répit au spectateur. Tout en parvenant à instaurer une ambiance dès son commencement, Love Hunters distille les thématiques du divorce et du rôle de la mère, pertinentes dans le contexte du film.
Évitant les clichés du genre, se réappropriant les codes dudit genre avec élégance et sans que cela paraisse forcé, Love Hunters est un coup de cœur instantané.
Note : 10, bravo/10 ♥