Les nuits avec mon ennemi.
Tiré de faits réels (encore ???), le récit nous est raconté en un long flash-back, raconté par le personnage interprété par un Ryan Gosling impeccable. Débutant comme une love story sympathique entre Ryan et Kirsten Dunst (très bien elle aussi), on se dit que ça va forcément péter à un moment ou à un autre, pour les raisons énoncées plus haut.
Et effectivement, le film de Andrew Jarecki va bifurquer petit à petit vers le thriller domestique, mais avec une approche plus humaine au premier abord, mais finalement plus pompeuse qu'autre chose à force de jouer au plus fin. Alors que le suspect numéro 1 n'a jamais été reconnu coupable de meurtre (sa femme étant toujours considérée comme disparue), le film se permet de prendre des libertés avec les faits, nous montrant le protagoniste interprété par Gosling comme un psychopathe en puissance. Pour ce qui est de l'impartialité, on repassera !
Rien de foncièrement désagréable là-dedans mais l'impression de voir un bordel sans nom, énième thriller hollywoodien tentant naïvement de nous faire croire qu'il est bien plus que cela. Mouais.