Lovelace par cityhunternicky
Lovelace nous raconte l’histoire de Linda Lovelace, première actrice de films érotiques.
J’avoue que je suis allé voir ce biopic en espérant voir une ambiance et beaucoup d’explications sur la création de ce premier film érotique si connu qu’est « gorge profonde ». Et c’est là que le film tombe. Les seules explications que vous trouverez sur l’intention du film vient de « moderniser » les films érotiques afin de faire de l’argent. Ça c’est le côté producteur, car du côté des acteurs, on se limitera à un chaud lapin et à notre héroïne qui en fait est juste victime de maltraitances conjugales.
Et ces maltraitances prennent plus d’importances que le reste de l’histoire. Comprenez que raconter cette histoire hallucinante n’est pas inutile, mais je suis passé à côté de tout ce que j’attendais. Le film devient long et intéressant quand on assiste à la énième tentative d’indépendance de l’héroïne qui fait face à une société complètement conne et à ses parents tout aussi débiles. Et les raisons de son attachement à son futur mari sont aussi peu expliquées que sa vie précédente.
Donc bref, on sourit 2 fois, on prend en grippe cette fille si cruche et si naïve/maniable dès qu’on la voit et on finit par nous envoyer la morale finale qui est « le porno c’est mal ». Son mari a beau l’avoir battue, violée, vendue à des inconnus, mis devant des caméras pour faire de l’argent, pas un mot n’en sortira dans la seconde moitié du film. Après avoir montrée une femme qui semble s’amuser de cette situation de célébrité, on nous bassine sur sa reconquête (légitime) de son image. Triste.
Lovelace est un film aussi intéressant que les dialogues et l’histoire qu’on trouve dans un porno.