Blair Witch chez les prolos
Ça commence tranquille avec un mariage simple mais sympa, filmé par la jeune marié, Gretchen Lodge fraîche et lumineuse, son homme est un brave routier Johnny Lewis malheureusement souvent absent car sur la route.
Ils s’installent dans la maison d’enfance de Molly. On comprend très vite qu’elle a passé de sales moments : drogue et abus sexuel du père.
La sœurette la soutient comme elle peut et tout semble se passer plutôt bien.
Sauf que Papa, mort depuis belle lurette, hante la maison et sa fille en particulier. Bingo ! Ça dégénère salement et, à la bonne moitié du film, on patauge dans le gore et le glauque.
Malgré tout un bon film du genre. Eduardo Sanchez n’est pas un novice « Le projet Blair Witch » c’était lui et c’est vrai qu’on eu de sacrés frissons sur son premier opus… Ensuite il a tendance à réutiliser les même bouts de ficelles mais avec conviction donc on sursaute plus d’une fois. Je vais hésiter un moment avant de descendre à la cave, merci et bonne nuit.