Dans les interviews sur le film, le réalisateur Maurice Barthélémy évoque notamment les Nuls comme source d'inspiration pour ce troisième long métrage. Pourquoi pas. Les Nuls sont une référence dans le paysage humoristique français.
Mais n'est pas Nul qui veut. On remarque bien les hommages, ou gags pompés c'est selon, à "La Cité de la Peur". Comme ce personnage de pilote à la retraite incarné par Gérard Darmon sur lequel plane inlassablement l'ombre de l'inoubliable commissaire Bialès. Mais là où les Nuls excellaient, Maurice Barthélémy s'écrase.
L'humour et la drôlerie naturelle de Jean-Paul Rouve et des seconds rôles astucieusement choisis, notamment Vincent Lacoste en gothique, ne sauvent pas ce low cost du crash.
Une chute encore accélérée par une Judith Godrèche plus blonde que jamais, mais surtout plus gourde que jamais... Bien que son personnage lise Jules Renard, Lacan ou Freud.
1h30, c'est peu, me direz-vous, mais quand c'est la durée d'un mauvais film, c'est déjà trop.