Elle est super bonne ... ta drogue !

La curiosité est arrivée finalement à vaincre l'abstinence à regarder ce film de Luc Besson qui, lui, a dû depuis longtemps se mettre des bouchons dans les oreilles, porter des oeillères et faire fi des critiques systématiques de ses dernières réalisations et productions.

Dans cette histoire, notre Besson met Scarlett Johansson dans la peau d'une personne amenée à servir de mule malgré elle et encaisser les coups de ses geôliers. Et le coup de trop arrive à percer le sac contenant une drogue inconnue et très puissante dans le ventre de la prisonnière. Pas de bol pour les gros méchants asiatiques caricaturés à la recette bessonne, cette dernière acquiert des supers pouvoirs ne cessant de s'accroître : en gros une évolution ultra accélérée de l'être humain.

Des scènes de poursuite et de combats se succèdent dans une course contre la montre, où l'on montre que ce genre de cinéma maison prend encore les flics français pour des branques tant on les voit ne rien voir venir quand les mafieux coréens sortent leur arsenal de leurs véhicules devant leur nez, en pleine cour de préfecture.

Quant à l'aboutissement, il donne droit à un trip mercantile entre "2001" et "Contact", allant de la dimension humaine à l'incommensurable immensité de l'univers, tout ça pour finir à ce qui ressemble à un très long spot publicitaire pour un logiciel super évolué. Ouais ... ! Je crois que Luc Besson a voulu faire son "Limitless" en se croyant plus malin.