Non, sniffer du viagra ne fera pas de vous une Divinité bon dieu !

Je vous avoue que je m'attendais à un navet, et la surprise fut de taille :

Lucy parle de transcendance par la génétique, et ce mot doit vous être familier si vous avez vu le film "Transcendance" sorti quelques temps après, ce dernier traite de la transcendance par la technologie.

La transcendance, c'est le fait de dépasser la condition d'être vivant et d'évoluer vers un stade supérieur de conscience, "aller au delà", voila la définition.
Le transhumanisme en est un courant mineur qui veut dépasser le statut physique de l'être humain, même s'il en est question dans ces deux films, la transcendance dépasse cette notion et la rend caduque ici.

Ainsi donc, Luc BESSON veut nous "montrer" une transcendance par les gènes : dopez un être vivant pour lui donner les moyens de s'élever, devenir, par définition, une divinité ("organique", et non "technologique", comme dans le film "Transcendance").

Et le film pose cette question : comment un être humain qui deviendrait soudain doté de "pouvoir divin" (au sens évolutionniste du terme) réagirait-il ?

Et bien je pense que le film nous donne justement une réponse : cet être humain perdrait sa condition même d'humain (peut-on parler d'humanité ? La définition de l'humanité est trop vague), et deviendrait froid, mécanique, jusqu'à devenir un "Dieu Machine", et donc rejoindrais la transcendance du film éponyme, c'est à dire : instinct de survie, réplication, expansion, domination, la définition même de n'importe quel organisme microscopique si l'on y réfléchis, mais à une échelle plus vaste (et sur un support numérique pour le coup).

Hélas, on ne voit pas vraiment cela dans le film, même si "Lucy", la Déesse (dans sa dernière évolution) se propage et se repend, elle se protège assez mal, je dirais même qu'elle se met elle même en danger, et c'est là que le film perd ses 2 points : des putains de chinois, partout ! Bordel mais qu'est ce que tu a branlé Luc ?

Tu nous a collé des fuckings chineeses partout bon dieu, le troisième tiers du film a du mal à tenir debout, et je pense que toute la critique se concentre dessus, ça nique presque tout le film putain !

Nan, sérieusement Luc, t'a chier dans la colle.

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En définitive, Lucy est un très beau film, déjà visuellement/graphiquement, et ensuite il nous fait rêver, il nous fait souhaiter atteindre la transcendance, mais à la différence du film éponyme (oui je me répète avec les expressions mais que voulez-vous), il a du mal à nous faire "espérer".
"Transcendance" nous fait espérer à une technologique qui est finalement à notre porté, tandis que "Lucy" nous parle d'un produit chimique miracle, bah ça fait plouf, c'est crédible attention je ne dis pas, mais... Bon...

Et tout comme "Transcendance" n'avait pas su donner une fin digne de ce nom, "Lucy" galère lui aussi à se finaliser en beauté.