La curiosité est un vilain défaut. Cette phrase n'a jamais été aussi vrai que pour ce film...
Pourquoi ai-je osé regarder ce film ? Si on peut toujours appeler ça un film... J'en fait toujours des cauchemar la nuit, la coupe de Marilyn, euh, Scarlett pardon, me hante encore la nuit. Ces pourcentages qui montent encore plus haut et encore plus haut alors que ceux du spectateurs ne font que baisser devant un tel ramassis de conneries en seulement 1 heure et demi. Là c'était le flash, je me suis rendu compte à quel point c'était dingue le nombre de conneries que pouvez débitez un seul être humain en seulement une petite heure et demi !
Le ratio débilité/temps dépasse l'entendement et je ne doute à aucun moment durant le visionnage du film que Scarlett ô ma Scarlett a accepté de jouer dans ce film pour son scénario hallucinant et ses 90 pages de script et non pour son chèque à un nombre de 0 inquiétants derrière le 1...
J'étais d'ailleurs à la rupture cardiaque quand j'ai vu notre bon Choi-Min Sik en Bad Guy terriblement effrayant AKA je fais Old Boy le chef d'oeuvre coréen, j'enchaine sur des films d'une qualité dingue et je passe direct à la case bouse de Besson, très fort sur le CV ça !
Freeman ne m'a pas vraiment bouleversé, on commence à être habitué de le voir se balader entre film de grande qualité et... Ce truc...
Dans une critique constructive, je parlerais maintenant du scénario, le problème c'est que même Besson n'en serait pas capable, du coup je vais m'abstenir afin de m'éviter un séjour à l'hôpital pour saignement intensif des rétines et de la mémoire de mon cerveau qui essaye d'oublier ce choc que provoque les incohérences de la drogue qui se diffuse dans le corps de ô Scarlett la Grande, de la course poursuite sans intérêt, de l'appartenance au corps des Illuminatis de la Grande ô Scarlett et de la maitrise des pouvoirs de Néo de la Scarlett Suprême...
Mais le choc n'était encore pas assez grand quand j'ai cru apercevoir un policier français qui parlait parfaitement anglais, le choc !
Besson est donc bien capable de tout, il n'a aucune limite, ne parlons même pas de la maitrise du temps de la Gran... de Lucy, son appartenance au corps divin, et l'idée (très bonne à la base, si si, pas d'ironie cette fois) excellente de base et qui aurait pu amener un grand développement, intelligent, concis et philosophique si on avait donné le sujet à Kubrick, Kurosawa, Clint ou Aronofsky mais surement pas Luc.
D'ailleurs, 2011 fut une bénédiction, et un don généreux de la part de Neil Burger pour nous offrir sur un plateau un film dôté de nombreux défauts, certes mais d'une qualité bien là et d'une histoire bien plus intéressante, travaillé et fourni que le nouveau chef d'oeuvre de Luc, j'ai nommé Limitless. Pourquoi je parle de ce film ? Parce qu'il a exactement le même sujet de base que la masterpiece (je n'ose plus prononcer son nom) de Luc mais qu'il est bien plus intéressant, travaillé et vous connaissez la suite. Il mériterait d'ailleurs d'avoir 3 fois le succès de la chose (ou The Thing pour les intimes) qui lui, n'en mérite pas autant.
Je ne noterais pas les incohérences de langage où la mafia coréenne se situe au Vietnam ou au Laos (trou de mémoire mais c'est pas bien grave) alors que les scènes sont tournées en Chine, avec un budget pareil, c'est vrai, il faut faire des économies...
J'ai décidé de lui mettre un point pour la participation de Besson comme on mettrait un pour l'encre sur une copie, et un deuxième point pour les effets spéciaux du corps de Lucy qui ferait frémir Fincher et ses plans de cerveau du générique de Fight Club... Nan j'déconne, j'ai mis le deuxième point pour la passation de pouvoir, Keanu Reeves à été sympa et a bien voulu léguer quelqu'un de ses pouvoirs, sympa le mec !
Sur ce, je vais récupérer ma bassine et aller vomir devant ce chef d'oeuvre incontesté, Lucy est au cinéma ce que Mozart est à la musique a dit un grand homme, sur ses belles paroles, je préfère me retirer