Résigné à la liberté : juste un sourire et une main froide
Pour avoir scié des parcmètres, Luke se retrouve pour deux ans dans une prison/camp de travail (ah la belle logique et sévérité du système américain), il semble bien s'en accommoder même si l'accueil qui lui est réservé est mitigé de la part de ses collègues détenues. Cependant lui qui semble suivre son instinct, les rayons du soleil et éclats de rire devient rapidement l'objet de l'admiration des autres taulards, de la haine des gardiens qui suite à son apparente inconséquence désirent de plus en plus le briser pour l'exemple et le principe. On est donc devant une inversion progressive de notre regard et de la situation sous la plupart des aspects (désirs, comportements, attitudes, relations, lieux).
C'est donc l'aura et les choix d'un homme qui par désir de liberté, désillusion et désoeuvrement se retrouve coincé dans une prison où il enchaine fierté, résolution, sourire canaille et gouailleur à sa destinée : pour le meilleur (du spectateur) et pour le pire (son avenir) ... Belle performance d'acteurs, une musique que j'ai trouvée bonne bien que désaxée (mal proportionnée en fonction des scènes à certains moment du film), un scénario bien construit pour un film réussi.
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