ça brille de mille feux.

Un moyen métrage en deux parties de 26 minutes, sans Goemon ni Zenigata, avec une ambiance de jeu de chat et de la souris mortel dans une ambiance seventies.

Un tueur en série qui prépare la tombe de ses "clients" a déjà commandé celle de Jigen. L'histoire se passe dans un pays coupé en deux par un estuaire, Doroa, qui rappelle beaucoup les riviera italiennes. Il y a déjà eu des assassinats politiques (ambiance "années de plomb").

On retrouve l'animation soignée de la série "une femme nommée Fujiko Mine", avec cette ambiance de fétichisme sadique. Lupin et Jigen s'engueulent un peu, il n'y a pas vraiment de gadgets farfelus ni une ambiance bon enfant. Le monde est froid et diablement stylé. Il y a des poursuites en Ford Mustang, des tueurs en costume Prada, des mallettes de fusil sniper qu'on monte/démonte, des canons fumants, des systèmes de vidéosurveillance...

Bon, par contre il y a de la violence un peu complaisante. Mais après tout, c'est devenu tellement rare que pourquoi pas. Juste, ce n'est pas ce que je cherche dans l'univers de Lupin III à titre personnel.

Au début je trouvais Jigen et Lupin sérieusement nuls et dans l'improvisation, et la fin du premier épisode conclut sur une situation fort critique, mais le final est réussi.

En revanche je me demandais si cet opus essaierait d'explorer le personnage de Jigen. Mais non. Ben c'est peut-être mieux ainsi.

Un épisode bien ficelé, rythmé et réussi. Un peu sombre pour moi mais d'accord.