Dommage que le scénario encore signé Kazuo ‘Gaira’ Komizu soit si linéaire, si prévisible et n’apporte à Kazumi Kawai qu’un rôle d’oie blanche juste bonne à être plumée (exception fait des 3 dernières minutes). Le réalisateur a probablement trop misé sur la beauté de l’actrice pour remplir le film. Celle-ci rend toutefois crédible le désir exacerbé de Masahiko Yoshimatsu (Shirô Shimomoto remarquable) dans sa quête. La rencontre du professeur et de la mère permet les moments les plus réussis du film notamment la scène d’amour au love hôtel aux couleurs et à la lumière particulièrement somptueuses qui constitue un des sommets du genre. Rarement les scènes de « cul » amplifient autant le récit et les personnages que dans ce film, grâce aux acteurs et au réalisateur.
Si Kazima Kawai ne montre que sa plastique, par opposition aux autres filles (Tamami Kyô, en étudiante dépravée), le personnage féminin principal échoit à Kayoko Sugi (Tae) qui tourna hors de la Nikkatsu 45 films entre 1976 et 1985 dont « Le démon de la violence ». Son jeu tout en retenue de mère esseulée qui s’ouvre à nouveau au bonheur est délicat et trouve avec Shirô Shimomoto, en criminel de bonne famille un contrepoint idéal. Mamoru Watanabe est un réalisateur qui maîtrise acteurs, caméra, décor, lumière et rythme. Il fut un des trois piliers du pinku eiga et a énormément tourné : 58 films pour imdb, mais 130 pour CITWF, voire 210 pour Wikipédia. Or, seuls quelques titres ont eu un faible écho en France : Slave Widow, Dark Hair -Velvet Soul, Virgin Rope Makeover.
« Lusty Discipline in Uniform » n’est pas un film remarquable mais quelques scènes « accrochent » très agréablement le cinéphile.

TeryA
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le 24 juin 2021

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