Sous l'océan
Je dois avouer que j'ai été pas mal déçu suite à mon visionnage mais peut-être que j'en attendais trop après avoir "fantasmé" pendant des années sur l'affiche du film. Pour faire simple, c'est une...
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le 27 août 2018
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Je dois avouer que j'ai été pas mal déçu suite à mon visionnage mais peut-être que j'en attendais trop après avoir "fantasmé" pendant des années sur l'affiche du film.
Pour faire simple, c'est une petite série B typique des années 80 avec son casting d'acteurs plus ou moins connus, surtout moins puisque l'acteur le plus connu du film est Miguel Ferrer.
Le film pourrait se résumer finalement à la scène où Miguel Ferrer contrôle la préparation d'avant plongée du bathyscaphe car le métrage aligne tous les stéréotypes de l'époque avec ses plans gentiment gore, ses situations téléphonées, son jargon technique ridicule auxquels même les acteurs ne croient pas et le cliché ultime avec le noir de service qui, comme vous vous en doutez, sera le 1er à mourir plein cadre. Le seul élément qui manque à l'appel, c'est l'incontournable plan sous-vêtements et/ou nichons.
Sinon, concernant l'élément qui intéresse tout amateur de ce type de film, c'est la créature qui ne tient pas ses promesses car on nous la présente comme surpuissante capable de détruire un bathyscaphe ainsi qu'une base sous-marine alors qu'au final nous n'aurons droit qu'à une créature d'environ 2m50/3m au design mal foutu.
Je vous conseille plutôt de vous reporter sur le très sympathique Levianthan réalisé par le poète George P. Cosmastos, à l'origine des délicats Cobra et Rambo 2, avec en tête d'affiche Peter "Robocop" Weller et qui s'inspire fortement de l'incontournable the Thing, du Maitre John Carpenter, mais sous l'eau et dont le morceau musical final se retrouve dans les superbes OAVs des chroniques de la guerre de Lodoss car ce morceau, composé par Jerry Goldsmith, a été "emprunté" par le compositeur Mitsuo Hagita celui ayant récidivé en "empruntant" pour Gundam 0083 un morceau de la B.O. de The Thing composé cette fois ci par Ennio Morricone. Au moins, on peut lui reconnaitre le "mérite" de ne pas plagier les plus mauvais dans leur domaine.
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le 27 août 2018
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