Belle découverte que ce film d'animation sorti des studios Dreamworks. Pour ma part, je ne suis pas surprise qu'il soit de la même veine que les Croods ou Dragons.
Au menu, outre les fantasmagoriques prouesses culinaires et musicales du génial Mr Peabody, à qui l'on doit un dessert prodigieusement réalisé en quelques coups de couteau sur une pastèque fermée (Mr Peabody a une prédilection pour les cucurbitacées, c'est un fait que l'on découvrira lors de ses voyages dans le temps, et démêlés avec Robespierre) et le cocktail "Einstein on the beach", on découvre l'inventeur du chronomath, machine à remonter le temps et à défier les lois de la relativité.
Pour reprendre au début, Mr Peabody, jamais adopté en tant que chien parce que trop peu complaisant pour des jeux idiots comme rapporter un bâton, se tourne du côté du savoir. Ce qui ne l'empêchera pas, lorsqu'il rencontre le bébé Sherman abandonné dans un carton, d'être le premier chien à adopter un enfant. L'album de famille vaut le détour ! On y voit Sherman paternellement considéré par Shakespeare, Gandhi, George Washington...
Ainsi grandit Sherman, qui apprend l'histoire en live, dans des conditions parfois chaotiques, qui nous vaut de grandioses moments d'action, programmés dès l'ouverture avec la Révolution française et une fuite mouvementée dans les égouts. En lieu et place de sa tête, Mr Peabody réussit à laisser à Robespierre... un melon. Le ton est toujours fantasque et décalé, et l'hommage impertinent.
Mais lorsqu'il entre à l'école élémentaire, Sherman se heurte à l'incompréhension des autres, et particulièrement à une vilaine gamine capricieuse, Penny Anderson, qui le traite de chien. Il se révolte et la mord, ce qui pour prouver qu'on n'est pas un chien n'est pas l'idéal. Pour aplanir les difficultés, et éviter que Sherman ne lui soit retiré par la méchante assistante sociale, une forte femme, Mlle Grugnion, Mr Peabody prend l'initiative d'inviter Penny et ses parents à dîner, déployant tous son savoir-faire et sa maestria de chef. Il connaît un franc succès avec les Anderson, lorsque Sherman vient lui annoncer que Penny a emprunté le chronomath... Que faire ? Hypnotiser les parents et emprunter la machine à remonter le temps à leur tour pour la ramener. Rien de plus simple !
Le spectacle ne fait que commencer, et c'est magistral : de reconstitutions historiques facétieuses en décors à couper le souffle (la marque Dreamworks), on voyage entre les pyramides d'Egypte et la guerre de Troie, et l'on fait étape chez un vieux copain, Léonard de Vinci. Mais Sherman pris entre un sentiment naissant pour Penny et la loyauté envers son père commence à se rebiffer et cherche à jouer les héros.
Le finale est totalement délirant et époustouflant d'inventivité : tout le passé débarque à New York, les inventeurs courent les rues, Einstein se prend de passion pour le Rubik's Cube, les Troyens mangent des pizzas, les présidents d'Amérique changent les lois. La bêtise de Sherman, qui est revenu à une époque où il existait déjà, a créé une brèche dans le continuum espace-temps, et l'on apprend dans une réplique culte que pour la réparer, il faut "s'envoler et lui mettre la patate". On n'aura pas fini de rire aux éclats avant le générique.
Un film éblouissant, qu'on peut voir bien sûr avec les enfants, mais pourquoi pas tout seul...
Aloha_Arthur
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le 17 févr. 2014

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Aloha Arthur

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