Conversations servies sans désertion, entre des hommes et femmes, dont c'est l'âme en flemme qui forme ces mots à Maud.
Face à face, en fait, s'affaissant sans souci, ni sourciller, les deux s'apprécient.
D'un côté séduction sans soupçon, de l'autre sangsue sachant s'assister d'assise suscitant l'attention.
Françoise Fabian ne fait faux bon qu'au con qui s'adore et en conquistador, s'acquitte sans faiblesse d'un fécond discours.
Trintignant, geignant, un tantinet triste et gnangnan, sent pourtant un instant l'instantanée insistance qui l'invite à sentir l'incentive.
Un film aussi plein de mots que de maux.
Tout est dans les mots, tout est dans les motifs, tout est dans l'émotion.
Rohmer capture la(les) romance(s) dans tout ce qu'elle(s) a(ont) de quotidien et de flamboyant à la fois.
Particulièrement beau et particulièrement bon.