Live and let lie
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Dans The Death and Life of John F. Donovan, Xavier Dolan imbrique ses thèmes de prédilection (l’homosexualité, la mère castratrice et aimante, les relations familiales conflictuelles) dans l’univers de la célébrité et des faux semblants. Encore une fois, le réalisateur se met en scène à travers ses personnages, comme un exutoire. Tout du long, on ressent ainsi la détresse, le chagrin, le désespoir, la colère et la solitude des deux antihéros principaux.
Une chose est sûre : Xavier Dolan sait comment mettre en scène une intrigue et la force de son propos. La photographie met bien en avant la beauté des acteurs (surtout Kit Harington), en « dosant » la lumière (par exemple). La bande originale sublime chaque scène du long-métrage (la chanson Sulk de TR/ST rend la scène de la boîte de nuit inoubliable). Et puis, c’était une excellente idée de conclure le film avec le classique Bittersweet Symphony de The Verve : quoi de mieux qu’un titre aussi puissant pour ouvrir le générique de fin d’un film tout aussi puissant ? Un peu comme Rolling in the Deep d’Adele pour ouvrir le bal. Dolan sait tellement bien choisir les chansons qui illustreront ses œuvres sur grand écran.
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Créée
le 30 avr. 2019
Critique lue 281 fois
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