Sons of the Anarchy versus Koni
Après une addiction au côté sombre de la drogue, un membre de gang de la suprématie blanche adepte du 2 roues troque sa seringue pour une Bible et une brique. Il construit des orphelinats au Soudan, et se heurte aux rebelles du LRA. Au delà du conflit soudanais et des massacres atteignant des sommets vertigineux sur l'échelle des horreurs de la guerre, le film soulève plutôt l'empathie du spectateur pour ce prêtre guerrier. Pour une fois, la culture fétichiste des armes à feux aux U.S semble avoir une résonance pragmatique. Je m'interroge aussi comme RENGER sur l'utilisation ambivalente de ce moyen de prendre des initiatives pour sauver des vies, mais le discours du vrai Sam Childers à la fin du film, peut légitimer un tel choix. Voilà, je mets finalement 7 pour ce film qui a le mérite de m'avoir fait découvrir le parcours d'un homme de terrain. Le label "inspiré d'une histoire vraie" est justifié pour une bonne cause. Et je félicite aussi Marc Foster pour sa sensibilité sur les rapports que les hommes blancs et noirs tentent d'établir dans les pires conditions(cf : "A l'ombre de la haine").
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