L'affiche officielle nous fait penser à un gros film d'action avec Gerard Butler, moi je me dis oh chouette un truc qui va dézinger comme Ultimate Game (Gamer) et la grosse surprise, ça n'a rien à voir !
Dans le début du film on se demande ce que Butler fait dans cette série B fauchée au réal de merde. C'est chiant, laid, convenu, personnage digne de série Z et histoire chiante vu des milliers de fois (ex tolars qui sort et recommence à faire des conneries genre vols, drogue, meurtres).
Puis passer la première demi-heure tout se chamboule, le bad boy devient un bon chrétien, il travaille et jette dernière lui son ancienne vie.
La réalisation change aussi, elle devient meilleure et les acteurs sont bien bons.
Ensuite il part en Afrique pour aider là-bas et c'est à ce moment que le film commence vraiment. Le film devient vraiment beau, les scènes insipides du début font place à du très touchant.
Cet Américain va donc au Soudan tout seul et aussi souvent qu'il le peut pour aider les enfants, construire un orphelinat et aider comme il peut.
Mais quand des hommes des rebelles (guerre civile) les attaques, il n'hésite pas à prendre les arme (qu'il connaît bien vu sont passés) et à tuer tout ce qui bouge, il est tellement pris dedans qu'il organise des petits raids et guérillas, mais toujours dans une idée de sauver les enfants et étant sûr que pour ces raisons Dieu (qu'il prêche ouvertement) soutiendra ses actes.
Le film parle donc cet homme qui passe de truant à fervent croyant ensuite à prêcheur de la bonne parole et à un homme délaissant sa vie de famille et son travaillent pour devenir un genre de sauveur pour les Soudanais surnommés le prêcheur à la mitraillette (machine-gun preacher).
Comme tout film parlant de la condition africaine les codes sont bien là : le côté politique, condition de vie, jeunes enfants soldat, aucune pitié pour les gens etc.
Mais par rapport à des films comme Hôtel Rwanda ou Blood Diamond ce film-ci arrive vraiment à nous faire réfléchir sur les conditions de ce pays et sur le fait que vraiment peu de personnes ne se donnent les moyens d'aider vraiment *, comme avais pu le faire le méconnu mais pourtant excellent "la constance du jardinier (The Constant Gardener)".
Dernier point, quand le film se termine, on nous dit que c'est une histoire vraie et que l'histoire colle au plus près de la réalité, d'un coup tout s'explique sur le début du film qui fait bad biker sombre et cette étrange façon de raconter une histoire (au générique on a droit aux "vrais" photos et vidéos du vrai machine-gun preacher).
Vraiment un film que je conseille.
Je trouve ça vraiment dommage qu'il ne sorte qu'en directo-vidéo et pas au ciné et que les pochettes laissent penser à un gros film bourrin (bravo à l’édition française qui enfonce encore plus le clou en re-intitulant le film : Machine Gun).
Coup de bluff donc de la part du réalisateur de Quantum of Solace et du prochain World War Z.
- scène ou un entrepreneur à l'argent facile ne donne (à force de persuasion) que 150$ pour aider ces enfants.