Diesel & Dust
Mad Max, c’est un genre qui s’assume totalement, se déploie et explose dans une longue et puissante décharge. Sur un scénario qui ne s’embarrasse pas d’originalité, Miller propose un western punk...
le 21 nov. 2013
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1978, bien avant l'énorme claque que fût Mad Max : Fury Road et bien avant le sable et la désolation, le post-apo n'était rien, pas même une idée.
Alors que la guerre du Vietnam est à peine terminé, Georges Miller se lance le projet de faire un film dans son pays natal, avec un acteur inconnu pour traiter du premier film post-apo de l'histoire.
Mad Max sort en 1978 et si je lis bien ce que tout le monde en dit, c'est un chef d'œuvre de révolution et pourtant pour moi, ça n'a pas marché.
Tout partait bien pour moi, un film policier standard dans une Australie (apparemment) ravagée. Mais cela va sans dire que si l'essence est absente et le paysage ravagé, je n'en ai nullement conscience.
Car si on enlève les motards qui font la loi et les policiers hardcore, rien ne sort de l'ordinaire pour ce pays de dingue.
Et c'est ce qui va me poser problème aussi durant le métrage, les motards ne sont dangereux que sur leurs motos, à pieds ce ne sont que des braillards attardés pas différents du bas de cité de ma jeunesse.
Seul Hugh Keays-Byrne sera bon dans son rôle de leader, même Mel Gibson me laissera indifférent dans sa prestation.
Et si certain vont reprocher son manque de moyen financier, c'est justement ça qui fonctionne le plus. Tout ec qui peut-être bon à prendre sera prit.
entre les cascadeurs qui se vautrent à l'écran, les hors-champs très régulier et ce final avec le camion en face à face avec Toecutter.
L'anecdote est d'ailleurs sympa, quand on sait que Miller, pour éviter de débourser des frais de réparation de cet authentique camion, à fait mettre une planche de protection pour amortir le choc et de voir que cette planche est peinte aux couleurs du camion.
Cheap à souhait mais efficace pour débourser le moins possible.
Ce n'est donc pas le manque de moyen qui me chagrine dans ce film.
Mais l'absence d'enjeu, de conséquence. Le fait que pendant plus d'une heure, rien de véritablement grave ne se passe.
Ce ne sera qu'à quinze petites minutes de la fin que le film décollera pour que Max décide de se venger, à la perte de sa femme. Avant cela et malgré toute les raisons qu'il a eu, Max ne faisait rien.
C'est dommage car Miller gère sa course poursuite meurtrière de façon très honorable, avec un sentiment de vitesse très réaliste et quand Max rentre dans son V8, personne ne peut dire qu'il ne ressent pas la vitesse d'action.
D'ailleurs respect au cascadeur qui a dû finir la nuque en minerve pendant des années car cette moto qui lui arrive dans le dos ça à l'air un peu douloureux.
Je dis toujours que seul un mauvais film vieillit mal, cependant Mad Max me prouve que même un film ayant marqué son époque et mettant tout le monde d'accord à sa sortie, se veut moins accrocheur et réussit plus de trente ans après.
Je reconnais ses qualités, mais je n'arrive pas à voir ce qu'il peut apporter aujourd'hui.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Blu-Ray en ma possession., Les meilleurs films de 1979 et Les meilleurs films de George Miller
Créée
le 6 sept. 2021
Critique lue 24 fois
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