Diesel & Dust
Mad Max, c’est un genre qui s’assume totalement, se déploie et explose dans une longue et puissante décharge. Sur un scénario qui ne s’embarrasse pas d’originalité, Miller propose un western punk...
le 21 nov. 2013
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6
Notes préliminaires
Le premier paragraphe est une synthèse d'émotions et de sentiments qui m'ont sautés au visage - une bonne idée, vu la vitesse et la violence dans lequel le film baigne, même s'il a une histoire à raconter, histoire contenue dans un story-board soit dit en passant ; une sorte de bande-dessiné, ce qui prouve d'emblée sur quoi ont misé les scénaristes - dans un style laconique et précis ; je reviendrai sur cette critique pour développer des styles analytiques ainsi qu'une critique plus prolixe et approfondie.
Critique
Du cuir, de l'essence, de la folie, tout cela à grande vitesse, c'est ça Mad Max, le désordre, une Justice qui ne fait plus rien, du sable dans la bouche, le pied toujours au plancher, sans crainte de la mort. Une justice faite soi-même au goût sauvage. Une rédemption sanglante. Une épopée sauvage et violente.
Un western où le cheval est remplacé par un bolide super-puissant.
Des paysages déserts, une humanité sans foi, un système défaillant.
Les véhicules se tordent, explosent et se crachent dans des spectacles jouissifs, les moteurs ronflent, d'une puissance folle, à en faire mal aux oreilles.
Des courses poursuite intenses, qui prennent aux tripes (le son des ces beautés est magnifique, on s'y croirait presque).
Les cauchemars prennent vie la nuit, et le canon-scié s'exécute le jour.
Un scénario qui pue l'essence et la violence.
Dès le début on nous jette sur la route, tel un renard sauvage qui cherche une pitance pour se sustenter dans ce milieu inhospitalier, nous sommes déjà au volant de bolides dont on a un peu peur au début avec une terrible sensation d’excitation à laquelle nous nous habituons pour enfin prendre ce bijou en mains pour ne faire qu'un avec elle, à son adrénaline qu'elle nous donne.
Cependant j'imaginais plus de violence, de fusillades notamment.
Pas de répit ou presque.
La vengeance de Max à la fin, un grand moment.
Les accidents sont cohérents.
L'Interceptor est rutilante de beauté et de vitesse.
Anti-héros taciturne - et badass - comme Hollywood sait si bien les faire (à la Eastwood).
Goose et Max sont d’excellents personnages.
La violence est souvent suggéré, jamais, ou fort peu, montrée.
Bien que la dimension psychologiques soit bien présente (cauchemars, yeux exorbités, mentions de
"traumatismes", corps brûlé qui choque Max, etc.) elle aurait dû être encore plus mise en avant, en faire presque le "personnage principal" du film.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films des années 1970, Les meilleurs films de descente aux enfers, Les meilleurs films de vengeance, Les meilleurs films post-apocalyptiques et Les films avec les héros les plus badass
Créée
le 2 sept. 2019
Critique lue 219 fois
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