Michael, cul-nu, le boomrang et la petite troupe

Suite du premier, évidemment, et pourtant bien différent. Cette fois-ci Max se bat pour trouver de l'essence pour rouler avec son bolide. Et le pétrole est devenu la chose que tout le monde recherche. La castagne est donc au rendez-vous.
Sur le plan formel, le faux-rythme du premier est une des seules choses qui fait le lien avec l'épisode précédent. Si on a piquait des idées à Miller dans le premier opus, il ne se gêne pas pour créer un méchant qui ressemble au Michael Myers d'Halloween dans cet épisode, les muscles saillants en plus. On a droit aussi à un délinquant fort nerveux qui se ballade cul nu la plupart du film et qui devient fou quand il perd son petit copain blond. Le film revisite le duo d'ennemis pédérastes, voire un peu folles, qu'on peut trouver dans des films comme les Diamant sont Eternels avec Wint et Kidd.
Sinon le seul intérêt intellectuel du film est la vision qu'il propose sur les guerres modernes : elle sont faites pour s'accaparer le pétrole. Au moment du tournage du film il y avait déjà eu une crise du prix du baril de pétrole mais ce qui est un peu plus visionnaire c'est qu'à la fin du millénaire les guerres pour l'or noir, notamment du Koweit éclateront.
En dehors de ces prévisions belliqueuses, le film est une série B tranquille avec des visions de rites tribaux kitsch pratiqués par des motards en tenue de cuir noir et clous à facette. Il y aussi au milieu de tout cela une petite blonde qui a le temps de se faire un chignon en forme de palmier (d'ailleurs globalement les coupe de cheveux sont mythiques), un chef de clan bien bonhomme, des idées marrantes comme l'enfant au boomerang (éh oui, c'est u film australien qui capitalise sur les culture locale …) ou la porte-bus et plein d'autres délires collés bout à bout. Vous l'aurez compris, certaines images du film laissent perplexe.
Vous aurez été prévenus.