Ce film est in-cro-yable.
Dans son esthétique réfléchie et très réussie de A à Z. Le mélange de l’ambiance désert, rock, art et folie débordante marche à merveille.
Le film est extrêmement cathartique en terme de colère.
De plus derrière toute cette horreur à foison et violence gratuite on y trouve des personnages touchants, dénué d’ego (une originalité pour ce genre de film) guidés par l’espoir et le cœur.
Avec un fond féministe qui prône une société matriarcale, montrant un personnage masculin baraque et touchant à la fois ainsi que des femmes fortes mais sans rancoeur.
Quelques touches farfelues dignes des œuvres d’art du festival burning man; les corbeaux humain dans le desert, la mascotte aveugle qui joue de la guitare électrique.
De plus ces hommes blancs fanatiques élevés sur échasses et lançant leurs pics rappelle un côté du monde circassien, les costumes sont très réussis et porte vraiment une ambiance propre à chacun, par exemple le clan des motards se déplaçant en toute légèreté m’a fait pensé à des hyènes.
On retrouve aussi le même parcours que dans l’Alchimiste de Paulo Coelho, livre que j’ai adoré, retourner à la source, où se trouvait déjà le trésor.
Les musiques et le rythme effréné du film allié à l’univers de la machine limite steam punk, des plans de seulement 2sec d’une beauté très travaillée.
Je ne peut dire qu’une chose, c’est du génie. J’ai adoré.