Mad Max: Fury Road est une claque! Une claque laissant sa brûlure sur nos rétines et sa discipline sur la maîtrise de la mise en scène. Véritable déluge de feu et de sable, le film nous transporte dès son introduction. Le scénario est basique: Imperator Furiosa (Charlize Theron) part de La Citadelle avec son convoi pour des villes les ravitaillant en pétrole et munitions contre de l'eau. Sauf que non: elle dévie de sa route et part avec le Harem de Immortan Joe, véritable dictateur de La Citadelle. Fou de rage, celui-ci se lance dans une course poursuite à travers la Terre désolée. Notre héros Max, devenu un prisonnier "Globulard" est alors embarqué avec tout ce beau monde à la poursuite de Furiosa et des filles de Joe.
Georges Miller, réalisateur des opus précédents (et scénariste de Babe, Cochon Berger, FUCKING Mindfuck!), montre qu'avec un scénario pouvant s'écrire sur un grain de riz, on peut faire un film avec une ambition dantesque. L'histoire veut que Georges Miller en allant voir les producteurs, n'avait pas de scénarios mais un Storyboard ultra-détaillé. Et quand on voit le travail, oui, il devait l'être. Tout est maîtrisé! Les cascades, les décors, l'univers, les courses, les voitures.
Monsieur Miller malgré une absence de scénario arrive même à plaider en faveur des féministes dans un univers où les hommes seraient par définition les puissants.
Beaucoup reproche une esthétique à la Borderlands, seulement c'est plutôt le jeu qui s'est inspiré de l'univers, et bon sang, celui-ci va loin! Du Vocabulaire, au design, aux cultes, à la politique, aux paysages. Bref ça claque! Geroges Miller nous distrait extrêmement bien durant ces 2 heures folles. Mad Max: Fury Road est à voir!