Opéra Punk sur la route

Un monde désertique, un fou, des voitures, un opéra Punk... le monde est devenu fou.
Vous avez capté de quoi je vais parler ? Bien.

On aura attendu 1/4 de siècle pour le voir revenir sur le devant de la scène, est-ce que ça en valait le coup ?
Bah putain de bordel de merde ! ! ! ! Ça en valait la peine !

Visuel :
beau, ahurissant, dingue, bref, un exploit ! Une esthétique fidèle à l'oeuvre d'origine avec des rajouts d'effets Comics (un peu à la 300, WATCHMEN) qui passent vraiment bien. Filmer le désert c'est simple okay, filmer des courses poursuite dans le désert c'est autre chose et c'est totalement réussi. Une vraie claque.

3D :
Eh bien elle est utile et plus d'une fois ! Autant pour la profondeur des décors et le fait de les rendre réels que pour le côté hologramme (une bonne surprise d'ailleurs) !

Scénario :
comme pour ses prédécesseurs, le scénario est sous-entendu et ressort à travers les thématiques abordées tout du long du film. Une maîtrise parfaite.

Bande-Son :
un Opéra Punk du début jusqu'à la fin ! Jouissif et Furieux

Acteurs :
Tom Hardy reprend les traits de Max et il le fait bien. Charlize Theron en Furiosa est ahurissante et furieuse, Nicolas Hoult en Nux est méconnaissable et vraiment intéressant. Le grand ennemi est parfait et ça fait du bien de voir un "Bad Guy" avec autant de classe et de charisme !

Univers :
respecté à 100% (retour des sociétés archaïques, retour des mythe des Terres Vertes). Tout en respectant sa chronologie. Car ce film n'est ni un prequel ni un sequel, c'est un pré-sequel. Il se situe entre le deuxième opus et le troisième (expliquant ainsi beau coup de choses et faisant références à beaucoup d'autres choses venant des deux premiers opus)

Voitures :
Mon Dieu, jouissance absolue, avec un style Steam Punk assez crade mais ayant de la classe nous avons droit à des bijoux d'inventivités et tellement charismatiques ! Surtout pour le "Char D'assaut" concert.

Violence ? :
Moins de scènes gores et/ou violente mais elles sont compensées par un visuel plus cru et radical.

Le maître est revenu, Georges Miller signe ici un retour en force envers sont plus grand chef d'oeuvre ! Une claque immense.
10/10 voir 20/10